L’arrivée du coronavirus (covid-19) en décembre 2019 a bouleversé plusieurs secteurs d’activité, notamment celui de la recherche en ligne. La cause ? Pris de panique, de nombreux internautes ont saisi la toile pour trouver des informations sur le virus. Quels sont les impacts du coronavirus sur le SEO ? Comment les médias s’adaptent-ils à cette forte demande d’informations sur le coronavirus de la part des internautes ? Voici quelques données tirées de l’actualité à ce sujet ! L’article complet ici : https://blackcatseo.ca/coronavirus-et-evolution-du-seo/
Les impacts du coronavirus sur le SEO
Comme dit plus haut, le virus n’a pas manqué d’agiter le monde du “search”. Le cas particulier de la France a intéressé les grands fournisseurs de service SEO qui ont effectué quelques rapports sur la situation. Les SERP (page de résultats d’un moteur de recherche) ont été forcés de s’adapter à cette situation. Les contenus ont été revus, et certains médias ont travaillé sur leur référencement web pour pouvoir satisfaire la demande.
Une nette augmentation du volume des recherches sur Google Fr
La recherche en ligne a connu un grand boom des requêtes avec le mot clé coronavirus ces trois derniers mois. Au niveau des médias, le coronavirus est devenu l’information à la une depuis trois mois. Cela a permis aux internautes de rapidement nourrir leur soif d’informations sur le virus. Ainsi, le moteur de recherche français de Google a enregistré plus de dix millions de recherches contenant le mot clé « coronavirus ».
Selon un rapport de SEO SEMRush, le nombre de recherches mensuelles de ce type est passé de deux mille sur google.fr à plus de douze millions pendant cette période. À côté de cela, les gens ont également cherché d’autres informations sur la contagion. Clustaar a classé ces recherches sous le terme de recherches périphériques. Les mots clés principaux recherchés par les internautes sont : “oms coronavirus”, “masque antivirus”, “coronavirus France”, “symptômes coronavirus”.
En effet, ils ont voulu savoir les modes de transmission du virus. Peut-on être contaminé par le biais des animaux ? Quel est l’avancement géographique de l’épidémie ? Quels masques et gels hydroalcooliques utiliser pour se protéger du virus ? En outre, d’autres mots clés secondaires ont été recensés. Il s’agit de “coronavirus chat”, “coronavirus chien”, “test coronavirus”, “coronavirus chauvesouris”, “coronavirus mutation”, etc.
Google adapte les SERP à la situation d’urgence déclenchée par le covid-19
En quelques semaines, la visibilité du coronavirus est montée en flèche. Pourtant, les virus de cette classe existent depuis longtemps. À son niveau, Google a effectué un travail sur les SERP pour les adapter à l’urgence sanitaire mondiale. Désormais, une recherche avec le mot “coronavirus” seul vous affiche une page spéciale avec des données clés. Google France regroupe les informations les plus pertinentes ensemble selon la source, en ajoutant un titre à chaque groupe.
Les liens les plus plébiscités sont ceux provenant des sites de l’OMS (Organisation mondiale de la santé). Les groupes d’informations peuvent porter des titres comme : « Aide et information », « Conseils de sécurité », « Zone touchée », etc. Ces informations peuvent contenir des informations de tout type : des images et des rapports, des données cartographiques en passant par des vidéos sur le lavage des mains. Mais, ce n’est pas tout.
Google a poussé la chose plus loin pour permettre une rapide circulation de ces informations. Sur une SERP, vous pouvez rencontrer un bandeau tout en haut de la page. Ce dernier comporte un message d’alerte avec un bouton à son extrême droite. C’est un bouton de partage que vous pouvez utiliser pour partager la SERP en entier sur les réseaux sociaux. Lorsque vous appuyez sur le bouton, Google propose également un lien optimisé de la SERP que vous pouvez copier. Ceci vous permet de la partager via un réseau social qui ne figure pas dans la liste proposée par Google.
Selon SEMRush, les “news box” apparaissent dans 82 % des cas. Ensuite, vous pouvez observer un “knowledge panel” dans un cas sur cinq et la rubrique “see about” dans environ 11,5 % des cas. Cette nouvelle tendance dans les résultats de Google est une grande perspective pour les médias.
Le volume des articles sur le covid-19 va de plus en plus croissant
Google a apporté des modifications à l’affichage des pages de résultats et les médias ont trouvé là une occasion à saisir. Fournir un bon contenu sur le coronavirus est peut-être devenu un moyen pour améliorer son référencement web. Les analystes SEO ont remarqué que le nombre d’articles qui traitent de l’épidémie du coronavirus a flambé de janvier à mars. Les chiffres de Ozae, l’outil de suivi des résultats de Google News, ont permis de tirer quelques conclusions.
Les articles sur le coronavirus publiés dans Google News étaient de l’ordre de 6 dans la première semaine de janvier. Jusqu’à la moitié du mois, ce nombre a évolué petitement et a atteint à peine la soixantaine. Cependant, dès le 20 janvier, les données de Ozae indiquent que le nombre avait déjà passé la barre des 1000 articles. Environ une semaine plus tard, ce chiffre s’établissait à plus de 2 500 articles. Fin février, le nombre d’articles dépassait déjà les 5 000.
Le début du mois de mars aurait également été marqué par une publication plus accélérée. Environ 3 986 articles auraient été publiés en trois jours sur Google News, entre le 2 et le 5 mars. Publier un grand nombre de contenus est une bataille, mais avoir un grand nombre d’articles visibles en est toute une autre. En France, deux sites de médias ont mené la danse de fin février à début mars, selon les données partagées par les analystes SEO d’Ozae.
France Info a vu 260 de ses articles sur le coronavirus dans les meilleurs rangs de Google News. Le second est Boursorama qui en a compté 243. Toutefois, France Info aurait bénéficié d’une bien meilleure visibilité que son dauphin. Les analystes ont expliqué cela avec deux raisons. Les articles de France Info ont eu une bonne position dans le cluster des actualités concernant le coronavirus. Le deuxième argument est que les articles de France Info sont restés affichés longtemps.
Bien sûr, qui dit une meilleure visibilité dit également une augmentation du nombre de visiteurs. Par contre, il reste des sites qui ont été frappés négativement par les effets du virus.
Les sites de tourisme frappés négativement
Les sites de tourismes ou les agences de voyages en ligne n’arrivent pas à bénéficier de cette pique d’audience. Ils font partie des médias les plus touchés sur la toile et reculent profondément dans les résultats de recherche.